- Chaque fois qu’ont lieu un désastre maritime et le sauvetage de milliers de réfugiés, comme à Lampedusa, peut retentir en nous la parole de Dieu à Caïn : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » (Gen 4, 9-10). Nous pensons alors à tous ceux qui veulent choisir la liberté et qui sombrent dans la détresse.
- Mais, connaissons-nous la solitude, l’anxiété et le découragement de ceux que l’on pourrait appeler : les Naufragés de l’Eglise ? L’Eglise, souvent comparée à un navire fendant les eaux du Monde a le pape François comme pilote actuel.
Les tempêtes peuvent surgir comme sur le lac de Tibériade (Lc 8, 22-24). Les apôtres s’apeurent et Jésus calme les éléments. - Notre église de 2014 a ses tempêtes et ses victimes :
- Pensons aux divorcés remariés et à leur nouvelle vie chrétienne
- Pensons aux homosexuels qui auraient tendance à se cacher
- Pensons à tous ces jeunes déboussolés attirés vers d’autres paradis
- Pensons aux victimes de la drogue emportées dans une vis sans fin
- Et ces SDF qui croient exclus de nos assemblées
- Et toutes ces personnes dont la solitude est la seule réalité
- Et ces consacrés qui ont opté pour une autre orientation de vie
- Et ces malades désespérés qui ne savent à quel saint se vouer
Quelle doit être notre attitude de chrétiens avec le pape François et l’aide de Jésus ?
- Être sensible, ouvert et à l’écoute de ces situations avec modestie, comme le pape François qui dit « qui suis-je pour porter un jugement ?
- Être prêt à établir des passerelles : un sourire, un accompagnement, parfois un tout petit conseil. « Il suffit d’aimer » disait sœur Emmanuelle.
- Être terre d’accueil, phare dans la tourmente et port d’attache où l’on se sent bien.
- Il ne suffit pas de lire et relire Bible et Evangile. St Jacques nous avertit : « Mettez la parole en application ! » (Jac 1, 19-20)
Claude L.
/image%2F0551712%2F201308%2Fob_ed5fddb57835da05deae83821ff16b28_bouquet-margurite.jpg)