Le grand mystère d’amour et de miséricorde ! Nos paroles sont pauvres et insuffisantes pour l’exprimer en plénitude.
Nous pouvons être aidés par l’expérience d’une jeune fille, peu connue, qui a écrit des pages sublimes sur l’amour du Christ. Elle s’appelait Julienne de Norwich (*) et elle était analphabète ; cette jeune fille, qui eut des visions de la passion de Jésus et qui, ensuite, vécut en recluse, a décrit, dans un langage simple mais profond et intense, le sens de l’amour miséricordieux.
Elle disait ceci : « Alors notre bon Seigneur me demanda : ‘Es-tu contente que j’aie souffert pour toi ?’ Je dis : ‘Oui, bon Seigneur, et je te remercie infiniment ; oui, bon Seigneur, sois béni !’.
Alors, Jésus, notre bon Seigneur, dit : ‘Si tu es contente, je le suis aussi. Avoir souffert la passion pour toi est pour moi une joie, un bonheur, une allégresse éternelle ; et si je pouvais souffrir davantage, je le ferais’ ».
Voilà qui est notre Jésus, qui dit à chacun de nous : « Si je pouvais souffrir davantage pour toi, je le ferais ».
Pape François, catéchèse 23 mars 2016. (Zenit)
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